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Petite FAQ

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Foire
aux
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sur le
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du sexe

Quelques réponses à quelques questions que vous pouvez vous poser en terme de santé et de prévention dans votre travail.

Votre capote a cassé ? Pas de panique voici une solution pour limiter les risques d’infection !

Petits conseils après la rupture de capote :

– Aller uriner pour faire sortir le sperme du vagin et pousser assez fort pour le faire sortir de l’anus

– Ne vous lavez pas l’intérieur du vagin ou de l’anus et ne chercher pas, avec vos doigts, à faire sortir le sperme : vous risquez de fragiliser les muqueuses et d’augmenter le risque de transmission.

– Dans les 48h maximum qui suivent la rupture vous pouvez aller aux urgences de l’hôpital le plus proche pour bénéficier d’un Traitement Post Exposition. Attention, plus vite vous y allez et mieux c’est !

– Le TPE est un traitement médical qui essaie d’empêcher la contamination par le virus du sida. C’est un traitement qui dure un mois et qui sera surement lourd mais il est important d’aller jusqu’au bout. Si vous n’avez pas pu aller à l’hôpital il faudra attendre 15 jours à 3 semaines pour faire un test de dépistage.  
Pour éviter toute grossesse non désirée vous avez 72h pour prendre la pilule du lendemain disponible en pharmacie (gratuite sur prescription).

Nous pouvons vous accompagner dans cette démarche alors n’hésitez pas à nous contacter ! 

Voir aussi notre page DÉPISTAGE.

Pour savoir si vous avez été contaminé par le virus du Sida, si vous avez contracté une Infection sexuellement Transmissible (IST) ou une hépatite, il n’y a qu’un seul moyen : le dépistage !

Des Centres d’Information et de Dépistage Anonyme et Gratuit (CEGIDD) sont à votre disposition dans toute la France et, dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire de prendre un rendez-vous préalable. Les CEGIDD sont composés généralement d’une équipe pluridisciplinaire avec des médecins, des infirmier(e)s et parfois des psychologues et travailleurs sociaux.

Le dépistage dans un CeGIDD est toujours anonyme et gratuit.

CeGIDD de Marseille et d’Aix-en-Provence
Marseille 2ème Arrondissement – 63, Boulevard Robert Schuman (Métro Joliette) 04 13 31 69 14
Lundi de 9h à 16h30
Mardi de 14h à 18h30
Mercredi de 9h à 16h30
Jeudi de 9h à 12h et de 14h à 18h30
Vendredi de 9h à 13h et de 14h à 16h30
Marseille 8ème Arrondissement – 10, rue St-Adrien (Métro Castellane) 04 13 31 56 78
Lundi de 9h à 11h30 et de 14h à 18h30
Mardi de 12h à 16h30
Mercredi de 9h à 11h30 et de 14h à 16h30
Jeudi de 9h à 11h30 et de 14h à 16h30
Vendredi de 9h à 14h 
Aix-en-Provence Rue Calmette et Guérin 04 13 31 84 69
Lundi de 14h à 19h00
Mardi de 12h à 16h00
Mercredi de 14h à 16h00
Jeudi de 12H à 16h30
Vendredi de 12h à 16H

Pour connaître les coordonnées d’autres centres en France, consultez le site de SIDA INFO SERVICE.

Attention : Effectuer un test ne protège pas du Sida. Le dépistage permet d’apporter une connaissance sur son statut sérologique à un moment donné.

Les Infections Sexuellement Transmissibles (qu’on appelait avant Maladies Sexuellement Transmissibles [MST] ou « maladies vénériennes») sont des infections provoquées par des agents infectieux (virus, bactéries, parasites) qui se transmettent au cours des relations sexuelles, avec ou sans pénétration, avec une personne contaminée : contact entre la vulve, le vagin, l’anus, le pénis, les lèvres, la bouche et les mains : Herpès génital, la Blennorragie gonococcique (chaude pisse), la Chlamydiose, la Syphilis, le papillomavirus (condylomes)…
 
Quels sont les symptômes ? Assez souvent les IST n’ont pas de symptômes visibles ou alors ils sont très discrets. Par exemple : la Syphilis est surnommée la « grande simulatrice » car elle ne fait pas mal, peut tout à fait passer inaperçue mais son évolution est grave. De même, la Chlamidiose est l’IST asymptomatique par excellence. Certains signes peuvent néanmoins apparaître : démangeaisons, apparition d’un chancre (ulcération) au niveau des organes génitaux, pertes anormales, odorantes, douleurs en urinant… Les IST peuvent également avoir des symptômes en dehors des organes génitaux comme la gorge ou la bouche.
 
Quels sont les risques ? Les IST peuvent avoir de graves conséquences sur la santé des personnes : stérilité, grossesse extra-utérine, atteinte du nouveau-né, cancer, atteinte cérébrale, cécité (perte de la vue). Les IST augmentent le risque de contamination au VIH car elles fragilisent les muqueuses en les rendant plus perméables au virus. Beaucoup d’IST se soignent par un traitement simple si elles sont décelées à temps. Si possible, il faut traiter les deux partenaires sexuels pour éviter d’autres contaminations ou une re-contamination après avoir été traité.
 
Prévention Le préservatif, interne et externe, est le meilleur moyen pour se protéger des IST lors de vos relations sexuelles comme la fellation, la pénétration vaginale ou anale à effectuer avec du gel pour diminuer le risque d’échauffement et donc de rupture. Sachez que 50% des transmissions des Syphilis se font par fellation non protégée La digue dentaire est un moyen de vous protéger des risques de transmission des IST lors du cunnilingus ou de l’anulingus. C’est un carré de latex, ou de polyuréthane, qui permet un va et vient entre la bouche et la vulve et/ou l’anus : cela permet à la bouche de ne pas être directement en contact avec les parties génitales. Il faut la maintenir tendue lors de la pratique et la jeter après utilisation. Si vous n’avez pas de digue dentaire vous pouvez en fabriquer une : découpez un carré de latex dans un préservatif !
 
Pourquoi et comment se faire dépister ? Le dépistage est le seul moyen pour savoir si on est contaminé. Il peut se faire par un examen clinique des organes génitaux, une prise de sang ou une analyse d’urine selon l’IST recherchée. Vous pouvez aller dans un CEGIDD pour effectuer ce dépistage. 
L’hépatite est une atteinte inflammatoire du foie qui peut être consécutive soit à l’alcool (hépatite alcoolique), soit à une intoxication par des médicaments (hépatite médicamenteuse) soit à l’infection par l’un des cinq virus de l’hépatite A, B, C, D et E. Lorsque cette inflammation est récente, on parle d’hépatite aiguë. Si elle dure depuis plus de six mois on parle d’hépatite chronique.
 
L’Hépatite A
Très fréquente dans certaines parties du monde, les modes de transmission de l’hépatite A sont :
– alimentaire : mains sales, eau et aliments souillés par des matières fécales,
– par voie sexuelle : contact bouche-anus par exemple.
Vaccin Il existe un vaccin pour se prémunir de la contamination, surtout si vous voyagez dans certains pays : renseignez-vous sur les risques !
Traitement Il n’y a pas de traitement, seuls la surveillance et le repos permettent de se rétablir Prévention Lavage des mains et des aliments. Utilisation de digue dentaire ou carré de latex pour les pratiques sexuelles entre la bouche et l’anus.
 
L’Hépatite B
Le virus de l’hépatite B provoque l’hépatite virale la plus grave et il est beaucoup plus infectieux que le virus du VIH/Sida. Les modes de contamination sont les suivants :
– par voie sexuelle : rapport sexuels non protégés et contact bouche/sexe,
– par voie sanguine : échange de seringue, tatouage, piercing, échange de paille pour le « sniff »…,
– par transmission mère/enfant : contact avec le sang de la mère lors de l’accouchement.
Vaccin Un vaccin permet de se prémunir d’une contamination.
Traitement Il existe un traitement à vie pour l’hépatite B chronique : on parle de rémission et non pas de guérison. Lorsqu’elle est chronique, l’évolution de l’hépatite B peut mener à une cirrhose ou un cancer du foie.
Prévention Utilisation du préservatif, interne et externe, à chaque rapport sexuel. Utilisation de matériel à usage unique.
En cas de séropositivité, la co-infection avec l’hépatite B est plus élevé et la maladie évolue alors plus rapidement : parlez-en avec un médecin et pensez au vaccin.
 
L’Hépatite C
Dans 60 à 70% des cas l’hépatite C se transmet par voie sanguine : échange de seringue, tatouage, piercing, échange de paille pour le « sniff ». Dans une moindre mesure il peut y avoir également contamination par voie sexuelle et lors de l’accouchement.
Traitement Il existe un traitement pour l’hépatite C.
Prévention Utilisation du préservatif masculin ou féminin à chaque rapport sexuel. Utilisation de matériel à usage unique ou de matériel spécifique pour les injections intraveineuses (KIT + ou Stéribox). Utilisation de « roule ta paille » pour les sniff.
 
L’Hépatite D
Le virus de l’hépatite D n’infecte que les personnes déjà porteuses du virus de l’hépatite B. Sa transmission est voisine de celle de l’hépatite B.
 
L’Hépatite E
Sa transmission est identique à celle de l’hépatite A.
 
Quels sont les symptômes ?
Une hépatite peut être asymptomatique. Cependant vous pouvez avoir certains signes et symptômes : jaunisse, fatigue, nausée, vomissements, perte d’appétit.
 
Dépistage
Pour vérifier si on est infecté, une simple prise de sang suffit :
– à l’hôpital,
– en laboratoire avec prescription de votre médecin,
– au CEGIDD (Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic).
 
Pour plus d’informations :
– FORUM HÉPATITES : forum dédié à l’hépatite C
– HEPBINFO : site dédié à l’hépatite B

La fellation nature c’est une fellation pratiquée sans préservatif. Malgré les croyances populaires, le risque de transmission du VIH par cette pratique sexuelle existe bien, il est plus faible mais jamais nul. Mais le VIH n’est pas le seul danger car d’autres IST peuvent se transmettre par cette pratique dont notamment la syphilis : près de 50% des cas sont transmis par la fellation sans capote.

D’autres IST se transmettent par la fellation sans capote : l’herpès labial qui peut contaminer la sphère génitale, des chlamydiae, une gonorrhée. L’hépatite B se transmet également par cette pratique.

Un client peut être infecté sans le savoir et une IST n’a pas toujours de symptôme visible. N’oubliez pas que le fait d’avoir une IST vous rendra plus vulnérable face à la transmission du VIH.

Les clients pensent, généralement, que le risque est plus élevé pour la personne qui fait une fellation, or celui qui se fait sucer court les mêmes risques : parlez-en à vos clients ! Informez-le des risques et notamment de ceux que vous encourez à pratiquer la fellation sans capote : votre santé est importante, leur plaisir doit passer après ! 

Comment réduire les risques ?
– Utilisez des capotes parfumées ou du gel parfumé pour cacher le goût du latex. Il existe également des capotes non lubrifiées, c’est plus agréable pour pratiquer !
– Maintenez vos dents et votre bouche en bonne santé : attention aux caries !
– Éviter de vous brosser les dents avant et après la fellation pour limiter le risque de saignement des gencives et donc de transmission par le sang.
– Attention aux lésions dans la bouche ou sur les lèvres (les aphtes, les lèvres gercées ou gencives irritées) car cela accroit le risque de transmission d’une IST.
– Faites vous vacciner contre l’hépatite B
– Essayer d’inspecter le sexe de votre client pour vérifier la présence éventuelle de plaies, de boutons ou de rougeurs qui peuvent être un symptôme.
– Éviter l’éjaculation buccale, elle augmente considérablement le risque, surtout si vous avalez le sperme.
– Si vous ne pratiquez pas l’éjaculation buccale ou si vous recracher juste après, faites attention au liquide pré-orgasmique ou à la présence de goutte de sperme avant l’éjaculation.

Un doute ? Faites un test de dépistage VIH et IST dans un CeGIDD !
Faites un dépistage au moins deux fois par an si vous pratiquez souvent la fellation sans capote. Pensez à demander également un prélèvement dans la gorge. La plupart des IST se soignent très bien surtout si elles sont dépistées rapidement.

Que vous soyez un homme ou une femme, vous proposez peut-être cette pratique à vos clients, ou dans vos relations personnelles. Mais comme toute pratique sexuelle, le coït anal doit être convenablement pratiqué pour éviter tout risque. Car c’est la pratique la plus risquée en matière de transmission du VIH et des IST.
 
Se préparer
– Avant le rapport anal, vous pouvez effectuer un lavement avec un matériel adapté (poires à lavement ou douchettes rectales). Utilisez de l’eau tiède et pratiquez toujours le lavement avec douceur.
– Vous pouvez utiliser des suppositoires à la glycérine pour vider l’ampoule rectale. Mais utiliser cette pratique avec modération.
– Essayer de ne pas trop manger avant un rapport anal… et mangez un yaourt après pour aider à la recomposition de la flore intestinale, très importante pour notre organisme.
 
Se protéger
– Utilisez toujours un préservatif à chaque rapport.
– Utilisez du lubrifiant, à base d’eau, pour faciliter la pénétration et éviter des micros-fissures de l’anus.

– Si vous pratiquez un rapport vaginal après un rapport anal, changez toujours de préservatif. Sinon vous risquez de transmettre des microbes au vagin et des infections gynécologiques.
– Pour les fist, un lubrifiant gras est spécialement adapté à cette pratique. Pour les autres pratiques ce lubrifiant ne peut être utilisé qu’avec le préservatif interne. Dans ce cas enlevez l’anneau intérieur du préservatif.
– Pour les anulingus utilisez une digue dentaire et pour les fist et les doigtés utilisez des gants.
– À la fin de chaque éjaculation pensez à uriner, cela permet de nettoyer l’urètre.

Se soigner
Le rapport anal, ainsi que les doigtés ou l’utilisation d’accessoires, peuvent provoquer quelques désagréments ou douleurs :
– Les abcès : infection localisée, douleur permanente et fièvre.
– Chancre syphilitique : plaie plus ou moins douloureuse. Présence de ganglion dans l’aine.
– Fissure anale : sensation de déchirure au passage des selles. Arrêtez le rapport anal jusqu’à la cicatrisation complète.
– Fistule anale : sorte de conduit qui suinte
– Hémorroïdes : dilatation des veines ano-rectales. Supprimez les épices et l’alcool.
– Mycoses : champignons microscopiques se localisant autour de l’anus.
– Excroissances type crêtes de coq : en dedans ou en dehors. Indolore ou avec sensation de démangeaison.

Attention : certaines IST sont totalement indolores et sans symptômes visibles. N’attendez pas d’avoir mal !

– Consultez un proctologue en cas d’hémorroïdes, de perte de selles, de suintement, de fissure, de fistule…
– Consultez un dermatologue en cas d’abcès, de crête de coq, d’ulcère, de chancre, de sensation de brulure, de démangeaison…
– Consultez les urgences en cas de rupture de préservatif, si vous avez des douleurs…
 

Le préservatif interne (anciennement féminin) tapisse entièrement toute la paroi vaginale et anale. Il permet de se protéger des IST, c’est aussi un moyen de contraception. Il peut être installé quelques heures avant un rapport.

NB : Il est fortement déconseillé de superposer un préservatif interne et externe.

 

Le préservatif externe est à usage unique, s’utilise sur un pénis en érection. Il en existe en plusieurs tailles, d’ailleurs il est plus agréable pour la personne qui le porte de l’avoir à sa taille. Les préservatifs sont déjà lubrifiés,  cependant il est conseillé d’utiliser un gel lubrifiant à base d’eau ou de silicone.

NB : Les lubrifiants gras comme la vaseline sont à proscrire car il fragilise le préservatif.

Vous n’avez pas pu prendre de contraceptif d’urgence ? Vous pensez être enceinte et vous ne souhaitez pas poursuivre votre grossesse ? L’Interruption Volontaire de Grossesse ou IVG est réglementée en France depuis loi Veil de 1975. Selon la loi, l’avortement est accessible à toute femme désirant interrompre sa grossesse. Attention, seule la personne concernée est juge de cette situation et elle seule peut décider ou non d’avoir recours à une IVG : la demande d’un tiers (parents, conjoint, ami…) n’est pas recevable. Seul un médecin peut  pratiquer une IVG, dans un centre agrée, car c’est un acte qui peut comporter des risques et/ou des complications. En France le délai légal pour pratiquer une IVG est fixé à 12 semaines de grossesse, soit 14 semaines après le 1er jour des dernières règles. Une jeune fille mineure peut se passer de l’autorisation de ses parents en cas de conflit familial et si le dialogue est impossible, car c’est son propre consentement qui prime. Sans la présence des parents, une mineure devra néanmoins se faire accompagner par un adulte de son choix Comment ça se passe ? Il existe deux méthodes d’IVG qui dépendent de l’avancée de la grossesse, de l’état de santé de la patiente, de son âge et de l’avis du médecin -L’IVG médicamenteuse Elle est utilisée pour une grossesse inférieure à 7 semaines. Lors de cette méthode vous devrez prendre deux médicaments en deux prises éloignées : le premier interrompt la grossesse et le second permet l’expulsion de l’embryon. Cette technique peut être pratiquée chez un médecin de ville, dans un hôpital/clinique ou dans un centre de Planification.

L’IVG chirurgicale Elle est pratiquée dans un établissement de santé sous anesthésie locale ou générale. L’intervention se fait par aspiration et nécessite une hospitalisation de quelques heures.  

Toutes les réponses à vos questions avant / pendant / après IVG se trouvent le site IVG du Ministère des Solidarités et de la Santé.